On n’a pas assez de client, le chiffre d’affaires stagne. Les solutions, on les devine. Pourtant, on y va souvent à reculons. J’ai connu cette situation après l’euphorie des débuts. Et un jour, j’ai choisi vraiment de faire autrement. Pourquoi, comment ?
Tout va bien, madame la Marquise
Monter sa boîte, se lancer comme freelance, ce sont nos choix. Souvent, nous sommes archi motivées, nous parlons d’indépendance, de devenir notre propre patron. Et puis, le temps passe et vient le trou d’air, et la déception. Le chiffre d’affaires ne croit pas à la vitesse espérée, les clients ne sont pas toujours au rendez-vous.
On nous dit qu’il faut êtes patiente, que créer une activité pérenne, cela prend du temps. Oui, mais, pas seulement. Le malaise est diffus. Vient alors l’idée de changement, de faire les choses autrement.
On essaie, ou pas
Visionnage de tutos, de vidéos, lecture d’articles, on prend des notes, on s’inscrit à des diagnostics en ligne. On commence une première liste de choses à faire. Et puis, il faut trouver l’énergie pour initier une première action, changer ses habitudes. Je suis passée par là quand j’ai lancé Phéosia, ma première entreprise, il y a 11 ans. Et comme je suis volontaire, déterminée, j’ai pris pour argent comptant des solutions clés en main et j’ai foncé. A vouloir aller trop vite, j’ai fait les mauvais choix, et au final, j’étais épuisée. D’autres copines, je les ai vues ne rien faire, et remettre au lendemain les tâches qu’elles avaient prévues.
Trop faire, ou ne rien faire, on est toujours entre deux mondes : celui des débuts et celui de la re-naissance.
Alors, pourquoi on avance à reculons ?
Une amie me disait que l’on est prête à changer, à faire autrement « quand on s’est bien plantée ».
Sans doute faut-il faire le deuil de notre perfection. Nous pensions qu’aimer ce qu’on fait est la clé de la réussite. Il nous faut repartir autrement, voir cette période comme une première étape dans la construction de notre activité.
Et puis, il est urgent d’arrêter de se comparer aux autres. Et là, on est gâtée, on retrouver nos copines tout sourire, sur les réseaux sociaux. Et nous, on se sent nulle. Parce que personne ne va raconter les jours où on ne sort plus, on broie du noir, sauf, peut-être pour parler de la culture de l’échec…
C’est quand le bon moment ?
Des semaines sans signature de contrats, des propositions qui ne concrétisent pas et le salaire qui bouffe les réserves, la fin de l’allocation chômage qui arrive. Bref, on se réveille le matin en se demandant pourquoi on s’est embarquée dans cette galère.
On en oublie les pourquoi on voulait absolument lancer notre boîte. Et c’est une rencontre qui change tout. Une personne qui comprend votre métier, qui trouve les mots, les bons, ceux qui vous donnent envie de bouger, d’y croire. Peut-être aussi celle qui vous donne cette autorisation de changer, d’y aller.
Nous autoriser à dire qu’après un premier essai transformé, j’ai envie, je suis prête à faire autrement. Coach, mentor, facilitateur pour aller plus vite, pour viser plus haut.
Une bouffée d’oxygène
On redécouvre le fait de rendre des comptes, alors, que c’est ce qu’on fuyait en créant sa boîte. On cherche un cadre, de la théorie, et de la pratique. Oui, pousser le crayon, faire les devoirs et appliquer ces méthodes à notre cas d’école, notre entreprise.
Alors, on change de lunettes, on regarde le chemin parcouru, on tire notre chapeau, on a envie de ressortir, de prospecter.
Des petits pas, le changement qui ne devient réalité que lorsque les actions se mettent en place. Et cela va vite !
J’avance, je fais part de mes doutes, je célèbre mes premières victoires. Et c’est reparti, le cercle vertueux est en marche.
Nous sommes toutes passées par cette première étape. C’est un secret qui nous lie maintenant !
Au plaisir de partager avec vous ces moments qui font la richesse de nos différents parcours.
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