Entreprendre, il y les jours « avec » et les jours « sans ». Atteindre les objectifs, on pense méthodes, outils. Il y a surtout un état d’esprit, un mindset pour apprendre en marchant. Alors, comment garder la motivation quand les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait ? Explications et mode d’emploi !
Entrepreneur, connaître vos motivations
Se motiver, c’est se mettre en mouvement.
Première question : qu’est ce qui fait qu’on passe à l’action ?
Il y a les motivations extrinsèques et intrinsèques.
Les premières sont externes, nécessaires, et fragiles.
Ce sont souvent des motivations financières, celles liées à votre environnement.
Les secondes sont internes, indépendantes de votre environnement et durable.
C’est votre dynamique personnelle, votre moteur.
Motivé, vous êtes impliqué, l’efficacité est au rendez-vous, vous progressez.
Les motivations intrinsèques permettent de trouver du sens et d’affronter les difficultés.
Comment les trouver ?
Elles parlent de la réalisation de trois besoins.
De compétence (apprendre), d’appartenance (aimer) et d’autonomie (agir).
Savoir, savoir être et savoir faire, quel est votre définition ?.
Entreprendre, parfois, on ne sait plus où on habite.
Arrêter, changer, persévérer, rien n’est clair.
Me reconnecter avec mes motivations personnelles, je l’ai appris.
Revenir à mon pourquoi est devenu une habitude quand je sens que le bateau tangue.
Certains parlent d’alignement, je préfère parler d’être juste.
Rester motivé, c’est savoir pourquoi je suis ici, ce que j’apporte au monde, ma contribution.
Motivation, entrepreneur, le cercle vicieux ou vertueux
Et la motivation au quotidien ?
On aime ce que l’on fait et parfois, les résultats ne sont pas ceux espérés.
Un délai, un refus et voilà la colère, la tristesse, la peur.
Le jugement n’est pas très loin.
« On est nul, les autres y arrivent, cela n’est pas pour moi ».
Persévérant, certains s’y remettent en force, d’autres choisissent de procrastiner.
Rester motivé, c’est choisir un autre comportement.
Ce n’est pas ce qui arrive qui est important, c’est que vous en faites.
Première étape : Gérer les émotions
Accepter ce qui est. Elles ne se contrôlent pas, vous les apprivoisez.
Apprendre à surfer sur les vagues, c’est vraiment cela.
Adieu culpabilité.
Fini les autocritiques, les généralisations (cela se passe toujours ainsi) ou encore l’envie de trouver d’autres responsables…
Seconde étape : Prendre du recul
Accepter l’émotion, et reprendre le pouvoir sur les pensées qui émergent.
Elles sont votre interprétation, votre perception de la réalité.
Et cela peut changer, vous pouvez les modifier.
Comment ?
D’abord, on fait la différence entre qui on est (la personnalité) et ce qui s’est passé.
Puis, on réévalue la situation.
Un truc simple ? Face à l’inquiétude, j’aime me souvenir de ce que j’ai déjà réalisé, mes talents, mes forces.
On peut aussi se demander comment une personne qui nous inspire aurait réagi.
Surtout, j’ai découvert le pouvoir de chausser d’autres lunettes.
S’entraîner à voir la situation autrement, une vision plus favorable.
Un échec est un apprentissage, une crise, une opportunité, et un obstacle, un défi.
Une agilité, une flexibilité mentale pour couper court à ce cercle vicieux.
Motivation, entrepreneur, recyclez !
Dans son livre « Osez réussir ! Changer d’état d’esprit », la psychologue Carol Dweck parle d’un état d’esprit flexible plutôt qu’un mindset qui serait fixe.
Je suis devenue une adepte du recyclage positif !
Voici mes questions préférées. Quelles sont mes motivations profondes ? Pourquoi repartir ? Mon pourquoi !
- Qu’est-ce que j’ai appris ?
- Qu’est-ce que je n’ai pas voulu voir ?
- Comment modifier rapidement ce qui existe en utilisant un minimum de ressources et atteindre mon objectif ?
- Sur quel premier élément je peux m’appuyer pour rebondir ?
Une forme d’auto coaching, seule.
Pas seulement. J’ai aussi la chance d’être bien entourée.
« Je suis ce que je pense » et « je suis aussi la moyenne des cinq personnes que je fréquente le plus »
Mon réseau, et certaines personnes qui m’accompagnent, qui me challengent aussi !
Souvent, parler, exposer les faits rend la situation plus claire et les décisions s’imposent.
Vous savez tout ou presque. Place à la mise en pratique !
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